Alimentation & psycho

Dis-moi ce que tu manges...

09 Septembre 2021

La dépression, les troubles de comportement, et le déficit d’attention peuvent trouver leurs racines dans notre assiette…

Nous oublions trop souvent que notre alimentation est notre premier produit de santé. Or dans la surenchère du moins cher, le consommateur ne trouve plus de qualité nutritionnelle dans ce qu’il ingurgite. Le moins cher n’est pas forcément le « meilleur prix » si on raisonne à une échelle économique globale qui inclut le prix de notre santé. En 50 ans, la part du budget familial alloué à l’alimentation est passé de 50 à 14% selon l’Insee, et cela grâce à l’industrie agro-alimentaire.

Savez-vous qu’une absorption trop importante de gluten peut engendrer de la fatigue chronique et de la dépression ? Chez l’enfant, il il peut être en corrélation avec les troubles du comportement (TDA-H, autisme…).

En effet, le gluten contient des particules opioïdes qui peuvent agir, chez certains sujets, comme de la morphine ou de l’opium… Le problème, c’est que le gluten est PARTOUT dans les aliments produits industriellement (sauce tomate, plats préparés...), et surtout dans les produits à base de blé (pâtes, viennoiseries, biscuits…).

Certains additifs (les célèbres E-quelque chose) que sont l’aspartame, le glutamate, et autres exhausteurs de goûts sont en lien direct sur l’hyperactivité (voir le site anglais https://hacsg.org.uk/). Selon le Docteur Russel Blaylock, neurochirurgien américain spécialiste de la question, les additifs toxiques sont également responsables de la diminution du QI moyen de la population occidentale, avec une augmentation de sujets à faible QI et une diminution de personnes à fort QI. On observe en effet une chute de 14 points entre 1999 et 2013.

L’aspartame, le faux sucre très en vogue depuis les années 80 est particulièrement délétère pour notre organisme. En pêchant par coquetterie, beaucoup de personnes ont pris l’habitude d’utiliser cet ersatz chimique pour sucrer leur café, leurs fraises ou leur Coca ! Or la liste de ses effets nocifs est de plus en plus longue, au fur et à mesure des années de consommation : sauts d’humeur, dépression, crise de panique, paranoïa, obsession, retard mental, fatigue chronique (source : Docteur H-J Roberts).

Dans son livre « Le Mal du sucre », Danièle Starenskyj explique pourquoi et comment l’excessive consommation de sucre induit des symptômes de nervosité (94%), irritabilité (89%), épuisement général (87%), dépression (77%), manque de mémoire (67%). "La forte consommation de sucre entraine des modifications neurochimiques dans le cerveau des rongeurs, impliquant des troubles du comportement. Ces changements sont similaires à ceux qui se produisent lors de la consommation régulière et abusive de substances comme la cocaïne, la morphine ou la nicotine."  rapporte le journaliste Thierry Souccar dans l’article « Le sucre agirait sur notre cerveau comme une drogue » publié sur le site LaNutrition.fr.

Donc, la bonne santé psychique passe aussi par votre caddy et votre assiette !

Comme le proposait Hippocrate: "Que ton aliment soit ton médicament."

Bon appétit !


Article inspiré par la lecture du livre "La Société Toxique" de Pryska Ducoeurjoly